Clichés, croyances, idées reçues sur le chien ...


Clichés, croyances, idées reçues sur le chien ...
Revus par Danièle Mirat – Caniconsultante
Site Internet : http://www.communicanis.com


>> Autres croyances
 

« Un chien de grande race risque les torsions d’estomac … »

Exact!
Les chiens de grandes races sont plus que sensibles, voire prédisposés, au risque de la torsion d’estomac.
Quel humain n’a pas connu des difficultés à bien gérer (on dit : digérer) ses repas, s’ils sont pris dans des conditions de précipitation, d’agitation, de contraintes et contrariétés environnantes... ?
Pour les chiens de grandes races aussi (dont l’organisme au niveau de l’appareil digestif semble présenter quelque sensibilité/fragilité fonctionnelle) la composante émotionnelle est loin d’être négligeable dans l’action de s’alimenter.
Minorer les contraintes et tensions diverses dans le quotidien de l’animal, est donc l’élémentaire précaution à prendre, et principalement autour de sa prise d’aliment.

Par prévention, le calme avant et après les repas est aussi important que nourrir le chien seul et tranquille dans une pièce sans va-et-vient autour de lui (attention aux enfants). On lui laisse sa gamelle (à bonne hauteur) pendant 10 à 12 minutes, et s’il n’a pas tout absorbé on range impérativement les restes pour les resservir au prochain repas (la nourriture qui traîne s’altère, même les croquettes). Avec plusieurs chiens, il est souvent préférable pour la tranquillité émotionnelle de chacun, de les nourrir séparément.

A noter pour les plus sensibles, qu’il n’est rien de plus stressant que des propriétaires qui donnent et retirent « exprès » la gamelle, ou pire même, mettent les mains dedans pour « montrer qui est le maître ! ». Avec s’il le faut des brutalités physiques à la clé si l’animal venait à défendre (en grondant) ce qu’il a sagement attendu et qu’on vient de lui donner !
Ces conseils d’autoritarisme d’un autre âge (retenus dans de mauvaises lectures) et basant les relations sur la crainte et la contrainte physique sont bien sûr à proscrire.
Le premier respect que nous devons à un animal, est celui de le nourrir dans les meilleures conditions pour sa bonne santé émotionnelle et physiologique, et les contraintes à ce niveau ne font assurément pas partie de ces meilleures conditions !

Danièle Mirat - Caniconsultante