Canimédiateur – Canimédiatrice
(Conduite d’activités de médiation ou de facilitation thérapeutique avec le Chien, auprès de personnes fragilisées)


canimédiateurCanimédiateur – Canimédiatrice
(Conduite d’activités de médiation ou de facilitation thérapeutique avec le Chien, auprès de personnes fragilisées)

Le terme « zoothérapie » est encore fréquemment utilisé pour décrire ou qualifier des pratiques d’activités avec l'Animal , même si aujourd’hui en France on lui préfère maintenant d'autres appellations comme « la thérapie facilitée par l'Animal », « les activités associant l'Animal », ou plus récemment la « médiation Animale ».

La recherche d'un apport bienfaiteur

En 2010, une enquête sur la présence animale dans les maisons de retraite a été réalisée avec le soutien de la Fondation A. et P. Sommer et révèle les évolutions entre 2005 et 2010. Sur 7.725 structures interrogées, environ 58 % accueillent des Chiens, soit sous le couvert d'initiatives associatives ou privées, soit accompagnant les familles lors des visites à leurs proches.

Tout semble indiquer que ce n'est qu'un début, d'autant que plusieurs observations consacrées aux bienfaits apportés par la présence du Chien montrent que celle-ci diminue l'isolement des personnes, stimule leurs capacités cognitives et favorise notamment des échanges sociaux moins superficiels que dans des activités sans présence animale.

Le Chien rend plus faciles les contacts tactiles et matérialise un lien avec le monde extérieur. Toucher cet animal montre des effets apaisants sur la pression artérielle, la fréquence cardiaque et l’équilibre émotionnel des publics fragilisés (mais pas seulement d’ailleurs). Et du coup, les soins qui nécessitent très souvent des contacts tactiles et/ou des manipulations par le personnel soignant, peuvent s'en trouver facilités.

Le confort psychologique qu'apporte la présence du Chien dans une structure peut donc participer à l'évolution et maintien d’une meilleure santé des résidents pouvant facilement être touchés par un état dépressif, et par là même à leur qualité de vie en général.

Intégrer l'authentique respect dû au Chien dans la pratique de médiation avec lui

Or, pour qu’une telle pratique soit véritablement celle des apports bénéfiques projetés, il est indispensable que tous les acteurs y trouvent un équilibre, à commencer par le chien qui est le support principal de la médiation mise en œuvre avec lui.

En effet, comment pourrait-on encore croire à l’impact bienfaiteur d’un individu (le chien) en déséquilibre émotionnel au profit d’autres individus (les humains), eux-mêmes souvent en perte de stabilité ?

Ce constat se fait révélateur de l’évidente nécessité de professionnalisme à insuffler dans la pratique de l’activité de médiation avec le chien.

A commencer par le devoir premier qui est celui de soulager notre chien du carcan rigide des conditionnements (malheureusement trop présents aujourd'hui dans les activités de médiation qui s'exercent) pour laisser la place, dans la structuration de nos rapports avec lui, à ses larges facultés naturelles d'adaptation dans ses multiples confrontations avec le monde autour (indispensable nécessité quand on va à la rencontre de lieux et publics variés).

Un lien à visée thérapeutique ou sociale ne peut être une rencontre forcée (même sous le couvert de méthodes abusivement appelées amicales ou positives), ni pour l'Homme, ni pour le Chien, mais doit se construire (ou pas) sur la base de leurs libertés mutuelles à nouer des relations interspécifiques.

C’est ce que l'organisme OPERRHA a choisi de mettre en œuvre dans son programme de formation à l’activité de Canimédiateur/Canimédiatrice, spécifiquement tourné vers le personnel déjà en activité dans les structures et souhaitant ouvrir et élargir leur démarche professionnelle à la Canimédiation.

La formation de Canimédiateur* (ou Canimédiatrice*) qui y est proposée est aujourd'hui exclusivement dispensée par leur équipe pluridisciplinaire au sein de leur structure basée en région parisienne (Cergy dans le Val d'Oise) fondée et dirigée à ce jour par Danièle Mirat et Michel Quertainmont.

Ils sont tous les deux les pionniers et les fondateurs de cette approche exclusive et singulière des interactions Homme/Chien. Avec et toujours en filigrane, le respect et la bien-traitance du Chien qu’ils ont développé spécifiquement durant leurs nombreuses années d'exercice de l'activité de Caniconsultant*.

A qui s'adresse la formation à l'activité de Canimédiateur ?

Vous êtes psychologue, médecin, infirmière, aide-soignant, kinésithérapeute, ergothérapeute, aide médico-social, aide médico-psychologique, psychomotricienne, orthophoniste, etc… avec un intérêt pour la médiation qui s’est sûrement vu guidé par un désir de mener à bien un projet d'intervention avec votre chien (ou celui que vous envisagez d’acquérir) dans l'établissement qui vous emploie, ou dans un contexte associatif similaire …

Vous avez la conscience aiguë qu'un lien à visée thérapeutique ne peut pas se former entre un public fragilisé et un animal, au détriment de l'équilibre individuel de celui-ci, mais uniquement dans le souci de le préserver …

Dans cette perspective, toute conduite d’activités de médiation ou de facilitation de soins thérapeutiques avec le chien, ne peut avoir lieu qu’autour d’un relationnel spécifique Homme/Chien, posé et organisé dans l'objectif de son bien-être et son confort de vie (et non pas dans l'idée qu'il réponde à NOS seules exigences humaines).

C'est donc que vous cherchez une autre approche plus structurée et responsable. Pour nous à OPERRHA, le Chien n'est pas un thérapeute, ni un associé (simplement parce que l’activité ne relève pas de son choix), ni un médiateur (pour les mêmes raisons)... mais il est le maillon favorisant la médiation d'Humains entre eux, soignants ou encadrants et résidents ou patients.

Trois axes principaux de médiation relationnelle s'en dégagent, celui de la personne référente avec son Chien, celui du Chien avec les personnes rencontrées, et celui du personnel avec les patients.

Et aucun de ces trois pôles interactionnels ne peut être délaissé si l'on cherche à définir cette activité et son exercice.

Devenir Canimédiateur, c'est considérer la personne, propriétaire/référente du Chien, comme l'élément médiateur de la relation qui peut se nouer avec le canidé et les personnes rencontrées, une activité de l'Homme pour l'Homme, avec le Chien comme vivant rouage d'ouverture à la communication.

En n'oubliant jamais que ce que le Chien favorise dans cette action bienfaitrice doit lui être rendu par l'impérieuse nécessité de préserver son propre équilibre émotionnel.

* CANIMÉDIATION : activité du Canimédiateur.
* CANIMÉDIATEUR ou CANIMÉDIATRICE : Termes déposés et enregistrés au titre de la propriété intellectuelle, auprès de l’INPI.
* CANICONSULTANT(E) : Professionnel exerçant l'activité d'étude, conseil et médiation des cohabitations Homme/Chien.

Référence et formations : http://www.operrha.com

Photo appartenant au site OPERRHA