Clichés, croyances, idées reçues sur le
chien ...
Revus par Danièle Mirat – Caniconsultante
Site Internet : http://www.communicanis.com
>> Autres croyances
« Il faut parfois faire preuve de brutalité pour apprendre à son chien à
obéir … »
Exemples parfois conseillés : initier le « assis » en écrasant le dos du
chien, ou la marche en laisse au pied, avec les fameux et vigoureux « coups
de sonnette » donnés tous les 3 pas, ou le « pas sauter » à inculquer avec
des coups de genoux dans le poitrail, ou le « pas toucher » avec des coups
de laisse sur le museau ...
Et je passe sur les colliers anti-aboiements employés sans discernement, les
boîtes de transport qui servent à enfermer le chien des journées entières (+
les nuits pourquoi pas !)...
STOP ! Tous ces sévices ne permettent pas au chien d’apprendre les « bons »
comportements.
S’y prendre le plus tôt est bien sûr le mieux pour que ne s’installent pas
de mauvaises habitudes que l’on voudra ensuite réprimer.
Dès l’adoption d’un chiot, il est si simple (uniquement en l’ignorant et en
esquivant s’il le faut) de ne pas encourager ses sauts sur soi quand il «
fait la fête ». C’est tout un modèle pour aborder les humains qui se met en
place pour le petit animal, qui ira ensuite à l’approche de tout le monde
sur ses 4 pattes. S’il s’agite trop, on porte toute attention ailleurs que
sur lui et il s’apaisera plus vite.
En balade, si l’on ne commence pas par le tirer en laisse pour le diriger
(mais qu’on le stimule de la voix pour l’inciter à nous suivre) on peut
simplement s’immobiliser quand lui-même tire, et repartir dès qu’il cède.
Quant à ses aboiements, rien ne sert de hurler pour couvrir ses vocalises,
mais l’attirer vers soi le détournera positivement de l’objet de son
inquiétude.
Bref, être calme et persuasif (parfois dissuasif si nécessaire) plutôt que
répressif, permet au chiot (et au chien plus tard) d’apprendre ce que l’on
attend de lui, ce qui est bien plus éducatif et plaisant pour tout le monde.
Danièle Mirat - Caniconsultante